Visiter les Monuments de la francophonie



Conseil des écoles publiques de l’Est de l’Ontario (CEPEO)

Site du Monument :
École élémentaire publique Charlotte-Lemieux
2093, promenade Bel-Air
Ottawa (Ontario) K2C 0X2

Date du dévoilement : 25 septembre 2007

Bernard Grandmaître, président d’honneur, Monuments de la francophonie d’Ottawa

Bernard Bareilhe, président, Conseil des écoles publiques de l’Est de l’Ontario

Projet réalisé par le District Numéro 1 du Richelieu International.

Fondée à Ottawa en 1944, la Société Richelieu est devenue en 1955 le Richelieu International qui regroupait 275 clubs de service répartis dans sept districts et dans une douzaine de pays francophones. Voué à l’épanouissement de ses membres et à la promotion de la francophonie, il a mené des actions socioculturelles et humanitaires surtout axées sur la jeunesse. Les 20 clubs du District Numéro 1 couvraient la Ville d’Ottawa, l’Est ontarien et l’Outaouais.

Créé en 1998, le Conseil des écoles publiques de l’Est de l’Ontario s’étend sur un territoire de 37 000 kilomètres carrés. Composé de 23 écoles élémentaires, de 12 écoles secondaires, d’une école des adultes et d’un centre de formation et d’éducation, le CEPEO accueille tous les élèves à la recherche d’une éducation de haute qualité en langue française.

Le drapeau franco-ontarien

Hissé pour la première fois en 1975, le drapeau franco-ontarien comporte deux parties : celle de gauche arbore une fleur de lys blanche (symbole de la francophonie mondiale) sur fond vert, et celle de droite, une fleur de trille verte (emblème floral de l’Ontario) sur fond blanc. En 2001, le gouvernement provincial a reconnu ce drapeau comme un des emblèmes officiels de l’Ontario.

Les minorités raciales et ethnoculturelles

Une population francophone d’Ottawa pluriethnique
Ottawa et ses environs sont l’une des trois régions de l’Ontario où a vécu la majorité des membres des minorités raciales et ethnoculturelles et où ont évolué la plupart des organismes qui leur sont destinés. La contribution de la collectivité des minorités raciales et ethnoculturelles à l’avancement de l’ensemble de la francophonie, à Ottawa en particulier et en Ontario en général, n’a plus été à faire.

Ses membres ont joué un rôle de plus en plus important au sein des communautés francophones de la province. Selon le recensement canadien de 2001 (Statistique Canada), l’Ontario attirait près de 71 % des immigrants francophones en milieu minoritaire. De ce nombre, 19 135 francophones de minorités raciales ont choisi l’Est ontarien comme lieu de résidence.

Les premières vagues d’immigration francophone

Plus d’un tiers des francophones d’origine africaine sont arrivés en Ontario après 1996, alors que les immigrants européens sont en général installés au Canada depuis plus longtemps. Qu’ils soient originaires d’Afrique, d’Asie ou du Moyen-Orient, ils se sont intégrés à la communauté francophone d’Ottawa. Si le français n’est pas leur langue maternelle, il est devenu une langue d’usage. De plus en plus, il y a une relève francophone « ethnoculturelle » constituée d’une immigration récente des Caraïbes (surtout d’Haïtiens) et de pays tels que le Congo, le Rwanda, le Burundi, Djibouti et la Somalie.

La présence et les contributions des immigrants francophones à Ottawa : une diversité culturelle et artistique

Depuis la fin des années 1980, la communauté francophone d’Ottawa connaît un changement démographique important. Elle jouit maintenant de l’apport des membres de minorités raciales et ethnoculturelles francophones en provenance de toutes les régions du monde. Elles sont parties prenantes de la francophonie ontarienne. La hausse d’immigration de francophones apporte un vécu différent, ainsi qu’une nouvelle perspective à la littérature et aux arts franco-ontariens. Des manifestations récentes soulignent, entre autres, le patrimoine des communautés noires. Ainsi, à chaque année, en février, les Canadiens se rassemblent pour célébrer la contribution de leurs concitoyens de race noire. On retrouve des regroupements ethnoculturels et une variété d’activités dans chaque communauté. Des groupes musicaux, issus de diverses cultures, se font connaître. Des auteurs bien connus font partie du monde des lettres franco-ontarien.

Les écoles : la valeur ajoutée d’une population scolaire pluriethnique

L’ampleur de l’immigration francophone est à la fois un défi et une occasion pour la communauté, notamment pour les nombreuses écoles de langue française qui comptent des groupes importants d’enfants nés de parents immigrants. De la garderie de langue française aux établissements d’enseignement postsecondaire, l’éducation et la formation sont essentielles pour l’intégration des communautés. L’école joue un grand rôle dans le développement d’un sentiment d’appartenance à la collectivité et répond aux besoins d’une population de plus en plus diversifiée : intégration de la jeunesse en valorisant son identité propre tout en encourageant les jeunes à devenir les nouveaux leaders de demain. Dès leur ouverture, les écoles publiques de langue française, telles que l’École élémentaire publique Francojeunesse, l’École élémentaire publique Gabrielle-Roy, l’École élémentaire publique Le Trillium et l’École élémentaire publique Séraphin-Marion, ont attiré une population scolaire diversifiée. L’École élémentaire publique Charlotte-Lemieux est un exemple parfait puisque plus de 80 % des élèves fréquentant cette école sont des enfants d’immigrants.

Les Bâtisseurs