Visiter les Monuments de la francophonie



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Cité de Clarence-Rockland

Site du Monument :
Intersection 17 à l’entrée ouest de Clarence-Rockland

Date du dévoilement : 25 septembre 2008

Bernard Grandmaître, président d’honneur, Monuments de la francophonie d’Ottawa

Richard Lalonde, maire de la Cité de Clarence-Rockland

Projet réalisé par le District Numéro 1 du Richelieu International

Fondée à Ottawa en 1944, la Société Richelieu est devenue en 1955 le Richelieu International qui regroupait 275 clubs de service répartis dans sept districts et dans une douzaine de pays francophones. Voué à l’épanouissement de ses membres et à la promotion de la francophonie, il a mené des actions socio – culturelles et humanitaires surtout axées sur la jeunesse. Les 20 clubs du District Numéro 1 couvraient la Ville d’Ottawa, l’Est ontarien et l’Outaouais.

Le drapeau franco-ontarien

Hissé pour la première fois en 1975, le drapeau franco-ontarien comporte deux parties : celle de gauche arbore une fleur de lys blanche (symbole de la francophonie mondiale) sur fond vert, et celle de droite, une fleur de trille verte (emblème floral de l’Ontario) sur fond blanc. En 2001, le gouvernement provincial a reconnu ce drapeau comme un des emblèmes officiels de l’Ontario.

La Cité de Clarence-Rockland

« Beaucoup plus qu’un centenaire, c’est 140 ans d’histoire ! »

Les moulins à scie William Cameron Edward, établis en 1868, font naître Rockland. Au début des années 1900, ils sont parmi les plus importants dans tout le Canada. À compter des années 1930, la période prospère de l’industrie du bois est remplacée par l’agriculture et les emplois dans la Fonction publique à Ottawa. Le 1er janvier 1998, Clarence-Rockland devient une Cité. La population d’environ 150 âmes, en 1868, est maintenant passée à 23 000 personnes en 2008. Son développement résidentiel, commercial et industriel est parmi les plus importants en Ontario. Son statut de Cité bilingue, son système de transport en commun et son nouveau complexe récréatif et culturel font l’envie de maintes localités de toute la province.

Quelques faits marquants de l’histoire de la francophonie des comtés de Prescott-Russell, et de Stormont, Dundas et Glengarry

Cornwall, une communauté qui s’affirme
C’est à compter de 1968 que la communauté de langue française de Cornwall se mobilise pour revendiquer une école de langue française autonome. Plusieurs étapes ont été franchies sans succès et au printemps 1973, les élèves déclarent une grève et adoptent le slogan « Nous la voulons, nous l’aurons ». Le gouvernement Davis crée alors une commission d’enquête dont le rapport rend justice à la population locale le 12 juin 1973. L’école Saint-Laurent de langue française qui était jumelée aux anglophones devient La Citadelle, une école de langue française autonome.

Le conseil des écoles séparées catholiques de langue française de Prescott et Russel
C’est en 1981 que le Conseil des écoles catholiques de Prescott-Russell (CECPR) revendique, auprès du gouvernement ontarien, un conseil scolaire catholique de langue française de la maternelle à la 13e année. Dix ans plus tard, après de nombreuses démarches et un appui inconditionnel de la population, le ministère de l’éducation ratifie, en juillet 1991, une entente avec la section catholique de langue française du CECPR et annonce la création du Conseil des écoles séparées catholiques de langue française de Prescott et Russell (CESCLFPR) qui entre en fonction le 1er janvier 1992.

Les Bâtisseurs